AUX ENFANTS DE L\'AFRIQUE

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RAPPORT DE FORMATION DES FACILITATEURS EN ALPHABETISATION ATAKPAME - TOGO

Association des enfants et Jeunes Travailleurs du Togo Cel : 90 30 76 24 / 90 84 54 91/ 90 94 31 56 E-mail : aejt01togo@yahoo.fr RAPPORT DE FORMATION DES FACILITATEURS EN ALPHABETISATION ATAKPAME - TOGO Les villes présentes La Coordination Nationale des Associations des Enfants et Jeunes Travailleurs du Togo a organisé un atelier de formation des facilitateurs en alphabétisation du 26 Mars au 3 Avril 2012 au Centre Régional des Actions Sociales de Atakpamé (Togo) A cet atelier soutenu par le MAEJT, étaient présents 30 délégués facilitateurs dans les Associations des Enfants et Jeunes Travailleurs –AEJT- venus des villes suivantes : Adomi, Agadji, Amengra, Anfoin, Anie, Dapong, Game- Seva, Kara, Kouma, Lomé, Niamantougou, Soutouboua, Tchamba, Vogan. Le facilitateur est venu de Dakar (Sénégal) Quelle est la méthodologie de cet atelier ? La démarche participative sous tend cet atelier. En effet, vu l’écart de l’expérience des participants (certains on débuté depuis plusieurs années et d’autres en sont à leur phase de contact avec les groupes d’EJT), les participants ont été divisés en deux groupes. . C’est pourquoi, les séances plénières ont alterné avec des travaux de groupe, des restitutions et des synthèses, pour renforcer les acquis, ou corriger les insuffisances. Les attentes et les craintes des participants ont été répertoriées, les règles de l’atelier fixées collectivement. Les objectifs des participants Le premier groupe est constitué des Facilitateurs dont les objectifs sont - Renforcer les capacités ou compétences - Comprendre les méthodes pédagogiques - Maitriser les notions et concepts liés à l’éducation (l’alphabétisation) Le deuxième groupe est constitué de ceux qui veulent commencer l’alphabétisation et leurs objectifs sont : - Connaitre les techniques permettant de mieux faire les cours d’alphabétisation, - Connaitre les objectifs de la formation - Connaitre le rôle d’un moniteur, - Etre capable de faire la restitution. Echanges des expériences, des motivations des membres des groupes Pour le groupe des postulants, ils ont choisi d’être facilitateurs pour partager avec leurs camarades : « Je veux être moniteur pour pouvoir aider les EJT à lire à compter et à écrire (ceux qui n’ont pas eu la chance de fréquenter au moins un temps l’école » ou « Voyant ma capacité, j’ai le plaisir d’enseigner pour aider les non scolarisés (EJT) afin de se sauver dans leur lieu d’apprentissage ou dans leurs différentes affaires ». Ce qui leur a influencé pour alphabétiser les EJT sont les difficultés observées dans leurs points de vente : « les problèmes de compter, dialoguer… » ou dans les ateliers « les enfants en apprentissage ont du mal à écrire leurs noms, à prendre les mesures et à lire le mètre » L’activité d’alphabétisation est effective dans cinq AEJT des villes d’Adomi, Tchamba, Soutouboua, Vogan et Niamtougou. Il apparait que les activités d’alphabétisation ont débuté dés 2000 au Togo, les ouvertures récentes de classes ont eu lieu en 2012. En annexe 1, nous vous fournissons l’ état des lieux au Togo Quels intérêts les EJT pourront-ils avoir sur l’alphabétisation ? Les participants ont donné les réponses suivantes : - La résolution de leurs problèmes, notamment dans les groupes de base et les AEJT : formuler les lettres, organiser une réunion, élaborer leur plan d’activités, - L’amélioration de leur condition et leur qualité de vie : ils peuvent lire, écrire et s’exprimer en public, bien s’occuper de leurs activités C’est pourquoi, cette alphabétisation ne sera utile que si elle répond aux réalités des EJT. Mais aussi, les EJT qui travaillent, c’est après leurs activités qu’ils viennent dans les espaces d’alphabétisation. « L’école » doit s’adapter aux EJT, venir trouver les EJT « L’école » en fonction des réalités des EJT doit être adaptée.. (Annexe 2) En effet, les EJT ne sont pas dans des écoles classiques ou à longueur de journée, ils répètent des leçons comme « TO /TO TA/PE PA/ THE, on leur apprend ce qui est inutile pour eux-mêmes, leurs activités. Comme l’a dit un participant « dans notre école, les EJT sont dedans » Des expériences et des outils partagés : comment faire un programme avec les EJT Pour ce faire, trois outils ont été partagés. Ils sont mis en œuvre sur des terrains d’Afrique, d’Amérique Latine. Il s’agit des outils de Graine Burkina Faso, du réseau Femmes du Monde /Quartiers du Monde. (Annexe 3) Les participants ont expérimenté un des outils, la ligne de temps et les fiches de culture. Des sketchs : avoir une bonne méthode et de bons comportements Les participants ont été répartis en trois groupes pour concevoir un scénario et jouer le sketch suc comment doit être un bon facilitateur face aux EJT. Les prestations ont permis de partager sur voir un Facilitateur ou plutôt un Dictateur qui utilise des méthodes directives car : - Il pense de détenir (avoir) seul le savoir et les connaissances donc personnes ne lui pose des questions et il à toujours raison, - Il fait un cours magistral et parle lui seul, - Il ne permet pas la communication entre les apprenants et lui, ni entre les apprenants - Il est toujours dans une logique de sanctions négatives (violences morales, physiques, psychologique, verbales) donc l’apprenants est comme un magnéto il ne fait que répéter, dire ce que le moniteur dit Par contre, un facilitateur l’est réellement lorsqu’ il utilise des méthodes actives, participatives car : - Il pense qu’il n’a pas à lui seul le savoir et les connaissances. Pour se faire, il pose des questions donc il obtient des réponses justes ou fausses (traitement de réponses) par une sanction positive quand la réponse est juste ; et quand la réponse est fausse on repose la question d’une autre manière pour encourager l’enfant - Il détend l’atmosphère (blagues, animation) surtout si les EJT sont fatigués - Il encourage et suit tout le monde pour progresser Par conséquent les méthodes utilisées par le Moniteur révélent son comportement. Pour les participants, la méthode active permet d’avoir de bons comportements : ne pas insulter les apprenants, ne pas frapper, ne pas s’énerver, faire comprendre à tout le monde, respecter les apprenants Des leçons d’essai : - utiliser les bonnes techniques (lecture, écriture, calcul, animation...). Les facilitateurs en activité ont exécuté des leçons en lecture, écriture, calcul pour montrer « comment faire » -- Préparer sa fiche pédagogique Un facilitateur ne doit pas improviser. Il lui faut préparer sa fiche pédagogique avant d’aller en classe. Le facilitateur doit avoir des objectifs pédagogiques. Un objectif est la description d’un ensemble de comportements ou performance dont l’apprenant doit se montrer capable pour être reconnu compétent. Un objectif décrit donc une intention, le résultat que veut atteindre une leçon. On a besoin d’objectifs car, il est impossible d’évaluer avec efficacité la valeur d’une leçon lorsqu’il n’y a pas d’objectif clairement défini, et, que l’on ne dispose d’aucune base sure pour choisir les moyens, les méthodes Un objectif général est « mentaliste », il est vague Exemple : savoir compter, savoir lire. L’objectif spécifique doit être mesurable, communicatif, observable sur un temps. Pour écrire un objectif spécifique, il faut être très précis. Nous utilisons des verbes d’action que nous ne pouvons pas interpréter comme : écrire, réciter, identifier, différencier, résoudre, comparer, construire, énumérer, A la fin du cours, de la leçon (A l’issue de la leçon), quand la leçon ou la séquence est terminée il faut un objectif terminal ; l’apprenant (ACTEUR) doit être capable (CAPACITE) de localiser deux régions du Burkina (CRITERE) sur une carte administrative affichée au tableau (CONDITION) pour 98% de l’effectif (SEUIL D’ACCEPTABILITE, PERFORMANCE Notre école est, au bout du compte participatif, l’EJT est toujours présent ! Tout ce que nous avions dit, a été synthétisé dans le tableau ci-dessus : CONCEPTION (au moment où l’on construit) MISE EN ŒUVRE (exécution) EVALUATION Le moniteur et l’apprenant élabore le programme ensemble. Ils réfléchissent ensemble Sur ce qu’on doit apprendre Quand (les jours et les horaires) Ou (dans une salle à l’école du quartier ?) Le matériel nécessaire Dans la classe, le facilitateur utilise les méthodes actives Il connait bien les techniques Le moniteur et l’apprenant s’évaluent Le facilitateur peut donner des exercices, des thémes de discussion mais aussi les apprenants peuvent donner leurs avis au facilitateur sur des améliorations à apporter sur ses méthodes, de reprendre tel théme...etc Missions d’appui technique : comment observer d’une leçon d’alphabétisation Pour les besoins des missions d’appui technique dans d’autres villes du Togo ou d’autres pays membres du MAEJT, y compris l’appui à des alphabétisateurs de son association, les leçons d’essai ont permis de dégager des aspects à prendre en compte pour observer une leçon d’alphabétisation. Il s’agit de regarder : - les relations entre le facilitateur et les apprenants (la participation des apprenants, le contrôle du respect des consignes, le soutien, la méthodologie, les comportements), - -l’utilisation du tableau - la pertinence des supports la maitrise du contenu, - l’expression - , le questionnement, - le traitement des réponses des apprenants, - les déplacements du facilitateur. Le suivi de l’atelier Chaque ville s’est engagée pour le suivi de l’atelier. Les participants ont proposé des restitutions, des formations aux autres alphabétiseurs de leurs villes, l’ouverture de classes, des sensibilisations pour le droit à l’éducation.. La planification de chaque ville est remise à la Coordination Nationale. Evaluations - De la satisfaction des participants Très bien Bien Assez Bien Passable Hébergement 3 27 Ambiance dans l’atelier 10 12 8 Participation 6 8 16 Facilitation 19 11 - Des apprentissages Quels sont les deux choses que vous aviez apprises lors de cet atelier ? Les réponses tournent autour de : - Comment faire une fiche pédagogique - Compréhension des méthodes et techniques pédagogiques et comportements du facilitateur ANNEXES 1. Etat des lieux de l’alphabétisation dans les villes ADOMI Début en 20090Deux (2) classes d’alphabétisation/ 42 EJT dont 23 filles et 19 garçons. POINTS FORTS - Les EJT formés savent lire et écrire - Certains entreprennent les petits projets (vente de produits divers) sans difficultés : d’autres sont rentrés en apprentissage (couture, coiffure, menuiserie). POINTS FAIBLES - Insuffisances de documents - cette année les cours ne tiennent que deux (2) fois par semaine à cause de l’indisponibilité des moniteurs - les enfants ne viennent plus comme avant. HAVE Début en 2010/ 2 classes /15 enfants dont 12 filles et 06 garçons. - Insuffisance de matériel didactique pour le bon déroulement des activités - Perspectives : développer les AGR après la formation /Ouvrir un atelier après sa formation. TCHAMBA - Nombre de classe : 1 classe pour le français - Nombre d’enfants 15(09 garçons et 06 filles) - Début des cours d’alphabétisation avec les EJT 2012 - Les points forts : - Initiation en lecture et écriture des lettres alphabétique - La volonté des EJT Les points faibles : - Insuffisance de techniques de formation en alphabétisation, - Manque de moniteurs/monitrices - Manque de moyens (financiers, matériels techniques) pour appuyer les initiatives d’alphabétisation. SOTOUBOUA - Il y a 3 classes /13 filles et 11 garçons qui donnent 24 / Depuis 2009 - Ceux qui ne pourraient ni écrire ni lire savent le faire. - Ils sont contents et ils sont appréciés - Manque de matériels et les moyens de déplacement des moniteurs VOGAN Début 16/11/ 2009/Une classe EWE( 16 filles et 2 garçons)/ Une classe Ecole relais (11 filles et 1garçons Les points forts : - Moniteurs disponibles - Documents didactiques - Disponibilité des apprenants. Les points faibles : - Insuffisance de classes - Insuffisance des bureaux et bancs, tableaux - Retard et absence des enfants - Difficile à retenir les cours - Manque de techniques pour expliquer certaines matières. NIAMTOUGOU - Début en 2000/ une classe de première année /27 inscrits à Douga eni dont 24 filles et 3 garçons - Il y a une classe à kako, une classe à Bontiga, une classe à Baga, une classe à Tenfélakèni et une classe à Douga-eni. Difficultés : - Nous n’avons pas de financement - Absence liée aux besoins - Après l’apprentissage il n’y a pas de soutien des AGR Points forts - Savoir lire et écrire en langue 2. Le modèle proposé aux EJT ASPECTS RESPONSABILITES Programme des EJT EJT/ Facilitateur Crédit horaire des matières, c'est-à-dire le nombre d’heures pour apprendre le calcul, la lecture à travers leurs propres centres d’intérêt Facilitateur en négociant avec les apprenants Emploi du temps des EJT c'est-à-dire les jours ou les enfants doivent venir suivre les cours EJT/facilitateur Préparation des cours, leçons en fonction des objectifs du programme des EJT Le facilitateur Matériel didactique (livres) EJT / Facilitateur Mode de disposition des EJT dans la salle d’alphabétisation EJT /Facilitateur L’ EJT en cours, dans la classe Facilitateur /EJT Evaluation des apprentissages, de ce que les EJT ont appris EJT Facilitateur 3. Outils partagés Expérience de Graine Burkina Faso (avec Terre des Hommes Lausanne) Entretien (plusieurs séances) Niveaux des apprenants Qu’est ce que tu veux connaitre pour faire ce travail ? Négociation des jours, heures, démarrage Mobilisation du matériel Contacts, adresses des leaders Mise en forme du contenu Exécution et évaluation Au lieu de travail Dans la salle Que faites-vous ? Qu’est ce que tu aimerais faire ? Poser la question de la durée de leur scolarité Quand commencer Il faut quoi : ardoise, cahier, Bic, crayon Qui doit fournir le matériel Identification des leaders (chef de classe) qui vont représenter le groupe, tu communiques avec eux Facilitateur doit beaucoup réfléchir et prendre en compte le temps nécessaire RESTITUER LE CONTENU AUX PARTICIPANTS QUI VALIDENT Après avoir fini, le contenu est éclaté en fiches Expérience du réseau éducation alternative Partir des problèmes des EJT Transformer chaque problème en THEME Quels sont vos objectifs Que voulez vous savoir sur le thème Comment pourrons-nous savoir à la fin qu’ils ont eu des connaissances, des acquis pour leurs activités quels sont les problèmes que vous avez et que vous voulez résoudre avec l’alphabétisation Exemple : nous n’arrivons pas à bien gérer notre AGR Une AGR qui marche Gagner beaucoup plus d’argent, Avoir plus de clients La gestion d’une AGR L’accueil des clients Venir sur le terrain pour visiter nos AGR Expérience du réseau Femmes du monde Thème Fiche de culture Mots Décomposition Chaque participant fait sa ligne de temps (depuis je suis né, jusqu'à présent, quels sont les événements majeurs de ma vie, mes rêves, mes doutes..)En groupe, chacun vient avec sa ligne de temps et on identifie les ressemblances, les différences, les sujets de discussion Si on adopte un thème, on choisit une image, un dessin pour l’exprimer, l’illustrer A partir du thème, on sort les mots qui vont avec le thème (30 mots) Parmi les mots, prenez un mot et décomposer le mot en syllabe Recomposition Annexe 4: Méthodes de lecture, écriture et calcul LECTURE Voir 2 sons si possible /Comment ? A base d’un corpus (texte), un mot clé ou phrase clé/Matériel collectif : tableau, écran, ardoises emmanchées et individuel : craie, ardoise, stylo, cahier / Objectif spécifique Imprégnation : pour motiver l’apprenant, communiquer aux apprenants l’objectif spécifique/ Révision – pré requis : toute chose qui permet à l’apprenant de s’approprier du contenu/ Acquisition, c’est là ou viennent les stratégies (à base de mots clef, demander toujours aux apprenants : qui peut dire ca, qui peut faire ca ? /Lecture du mot, décomposition /Reconstitution/ Recherche/ Reconnaissance dans les mots / Application – Evaluation ECRITURE Il y a des temps/ Matériel/ Communiquer l’objectif spécifique (imprégnation)- Acquisition : demander aux apprenants : qui peut écrire i ? Et tu te bases sur son travail, écrire dans l’espace, assouplissement sans craie, ni stylo / Essai au tableau (appelez un apprenant)/ Essai individuel (avec aide du facilitateur) / Application – Evaluation La lecture et l’écriture sont liées, si l’apprenant peut écrire, il peut lire. CALCUL Imprégnation : en quoi cela va lui être utile ? (motivation, surtout si son travail y dépend, donc objectif et importance / Acquisition Rappel : on peut démarrer avec l’écriture s’ils ne peuvent pas, donc Acquisition du langage mathématique (exemple + veut dire ajouter…etc.) Calcul mental/ Utilisation de symboles à défaut du concret, car dans l’acquisition, il y a la phase concrète si nécessaire,, semi concret ou semi abstrait (utiliser les dessins, les représentations), phase abstraite (pas de support), on écrit les nombres à calculer / Application- Evaluation Annexe 5 : Liste de présence N° Nom et prénoms Sexe Villes Contacts 1 ATANDJI Frédérci M HAVE 98275514/91871090 2 MIGNOUNA TISSAN F NIAMTOUGOU 91603244 3 NOUMOULLEY Yawa F ADOMI 4 SOGA Koffi Apélété Jean M VOGAN 98250053 5 BOSSIADE Noagbé kwakou M ADOMI 90847124/99075568 6 DOSSA Yaovi M VOGAN 99643105 7 AYENU EDOH Komlan M LOME 90943156 8 ADINDA-AKPO A. Affo M TCHAMBA 90735956/98730782 9 AGBODJAN Ablavi Bnejamine F LOME 90307624 10 KEWELOU Katanga M SOTOUBOUA 98656117 11 MAWUNA Esther F AMEGNRA 98418733 12 LENDE Richala F DAPAONG 99598541 13 BOCCOVI Fannick F KOUMA 98841559 14 KOMOU Alaki - Edi M KARA 91760155/98873089 15 KPOMEGBE Jean Paul M ANIE 16 SIMARE Amam F LOME 17 EKLOU Elome M ANIE 18 FAGBEDZI Benjamin M LOME 90845491 19 KPOMEGBE Ayaba Sophie F VOGAN 98783476 20 GANDA Sammuel M NIAMTOUGOU 21 ATSEKI Marie F AGADJI 99757967 22 HOUMADO K. Mawuena M DANYI 90690330 23 ADZIM A. Renaude F DANYI 24 KOLANI Moussa M DAPAONG 91913017 25 Akanava BOSSIADE M ADOMI 90888574 26 AKPALOU Christiane F ANFOIN 92392299 27 KEYAKOUZIBA Abalo M SOTOUBOUA 90388390 28 AHOLOE Kokou Fogan M GAME SEVA 91723865 29 ESSOUSSO Jules M AGADJI 91660252/99757967 30 ALEDJI B ella F KARA 31 Faye Alassane M Dakar 00 221 77 658 17 78 faiyeal@organge.sn


05/04/2012
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